Interview d'anciens : Lifaurena LECOQ - Peintre en Bâtiment !

Interview d'anciens : Lifaurena LECOQ - Peintre en Bâtiment !

Lifaurena a décidé de changer de cursus après avoir validé son BAC STMG en Ressources Humaines, pour devenir Peintre en Bâtiment. De nature créative et manuelle, elle ne s’imaginait pas travailler dans un bureau. Elle a donc choisi de continuer ses études au CFA d’Evreux en BP Peintre Applicateur de Revêtements. 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

J’ai obtenu mon BAC STMG (Science Technologique du Management et de la Gestion) Ressources Humaines en 2019. Mais à la fin, j’ai senti que ce n’était pas ce que je voulais faire. Je ne me voyais pas rester dans les bureaux et gérer le personnel d’une entreprise.

Que s’est-il passé après ?

J’ai eu une révélation un jour en allant chez ma belle-sœur qui travaillait dans le bâtiment en tant que peintre. C’était une période pendant laquelle je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. J’ai découvert qu’elle avait refait toute sa maison et j’ai trouvé ça super ! C’est à ce moment que j’ai ressenti l’envie d’apprendre son métier. 

Je me suis lancée, j’ai passé un CAP en un an au CFA Lanfry à Rouen, puis un BP Peintre Applicateur de Revêtements en deux ans à Evreux. J’ai adoré ! J’ai bien fait de suivre mon intuition et de changer d’activité. 

Votre intérêt pour le bâtiment est arrivé soudainement ou c’était, déjà, quelque part en vous ?

Le monde du bâtiment m’a toujours attirée. Je suis très manuelle, c’était une suite logique finalement. Aussi, les métiers du bâtiment sont des activités qui ne se perdent pas. Du moins, je l’espère. Et puis lorsque j’ai vu ma belle soeur, je me suis dis “ Je veux faire ça !”.

Sur quels types de missions travaillez-vous ?

En ce moment, je travaille sur de la remise en état après sinistre (Dégât des eaux, incendies… ). Les journées sont toutes différentes. 

Mais j’ai aussi travaillé pour un artisan peintre, et c’était encore différent. Lorsqu'on arrivait sur un chantier, on faisait le point avec le patron et le client pour connaître les attentes et savoir comment procéder. Ensuite, on protégeait les lieux, le sol, les meubles si besoin. S’il y avait du papier, on le déposait. S’il y avait des cloques, on les retirait. On s’occupait de poncer, de passer de l’enduit et on peignait. Mais c’est vrai, aucune journée ne se ressemblait, c’était très varié. 

Et après, quelles sont vos perspectives professionnelles ?

Actuellement, je suis en contrat dans une entreprise et j’en suis contente, ça me correspond bien. Après, j’aurais aimé faire la mention complémentaire “décoration” après mon BP, mais ce cursus est proposé seulement à Caen. Et je pense qu’il y a moins d'entreprises de décoration aujourd’hui. 

Avez-vous des souvenirs au BTP CFA Normandie à nous partager ?

J’en ai plein ! Au CFA, on apprend énormément de choses. Notamment des choses qu'on n'apprend pas forcément en entreprise. Par exemple, je sais que la première année, au CFA de Rouen, une intervenante nous a présenté plein de produits décoratifs. Elle nous a montré comment faire, on a pu pratiquer. C’était super ! On apprend vraiment énormément de choses ! 

Au CFA à Evreux, j’avais une super prof qui travaillait sur le terrain avant de devenir formatrice. Elle avait toujours des anecdotes à nous raconter. Je trouve que cette manière d’enseigner facilite l’apprentissage. C'est plus marquant et on peut rapprocher ses histoires par rapport à ce qu'on peut faire en entreprise. 

Le CFA, c’est aussi de nouvelles connaissances. Quand je suis sortie du lycée, je ne connaissais personne, mais j’ai rencontré plein d’amis. Ça m’a aussi permis de découvrir d’autres métiers. 

Avez-vous un conseil à donner aux futurs apprentis ?

J’ai participé à la JPO à Evreux et j’ai pu voir qu’il y avait beaucoup de filles, alors j’étais contente. J’ai échangé avec une fille qui sortait de Fac de droit et elle voulait se lancer dans la peinture. Alors ce que je recommande souvent, c’est d’être motivé ! 

À partir de là, il n'y aura pas de soucis. Il faut se lancer. Tant qu’on a l’envie, c’est possible.

Et un dernier mot pour les apprentis ?

J’ai pris beaucoup de photos de mes réalisations. Premièrement, pour ma conscience professionnelle et pour ma fierté. Mais cela m’a aussi permis de trouver un emploi. Mon employeur actuel a vu ces photos dans ma candidature avec mon CV. Ça a directement attiré son attention. Il m’en a parlé dès le premier appel téléphonique.  

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